Après les déclassements, la malterie francaise dispose cette année d'une récolte suffisante et de qualité en orge de printemps. Comme chaque année, les Malteurs de France font le point à l'automne sur la qualité des orges de brasserie de larécolte annuelle. La campagne agroclimatique a été particulière pour les orges comme pour les autres cultures. Les dégats du gel ont été importants. Plus que les valeurs minimales (-10°C à - 15 °C), c'est la forte amplitude thermique (20 °C)qui est à l'origine de l'essentiel des dégats, soulignent les Malteurs. La première vague de froid a engendré la disparition de 30% des surfaces d'Esterel. La seconde en février a endommagé 25% des surfaces par dégats mécaniques. Par la suite,le manque de précipitations entre février et fin avril a diminué le nombre d'épis pour Esterel, retardé l'absorption d'azote pour les orges d'hiver, limité le tallage en orges de printemps. Dans certaines régions, le risque de teneurs en protéines élevées s'est accru. L'humidité de mai a été bénéfique: bon remplissage des grains en orges d'hiver, nombre d'épis correct en orges de printemps. La chaleur de juin a entrainé en revanche une limitation des poids de mille grains, une récoltetrès sèche et très précoce. Au 1er septembre, Agreste évaluait le rendement moyen des orges à 56,6 q/ha contre 66,9 q/ha en 2002.
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