Le recrutement et la fidélisation des personnels de soin s'avèrent de plus en plus difficiles. Pour améliorer l'attractivité de la profession, l'Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) a mis en place une action proposant à 27 établissements volontaires de travailler sur les principaux sujets d'insatisfaction observés.rnTroubles musculosquelettiques, défaut de reconnaissance, difficulté à trouver un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle... Autant de préoccupations qui, d'après les résultats de l'étude Presst-Next 2002-2003, contribuent à expliquer l'abandon prématuré de la profession par les soignants paramédicaux. Devant ce constat, l'Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH) du Languedoc-Roussillon et celle de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur ont élaboré un projet d'actions (audit, conseil, formation...) et de capitalisation des retours d'expériences en vue d'une large communication. « Prenant comme point de départ les sujets d'insatisfaction, la démarche a été présentée à Arles en septembre 2007, explique Nadine Durand, chargée de mission à l'ANFH. 27 établissements volontaires ont choisi une ou deux actions prioritaires parmi l'ergonomie, l'organisation du travail, l'utilisation des temps de chevauchement, la mise en place de l'activité physique au travail et la formation. » Pour ces thèmes, la mise en place d'indicateurs devait permettre à chacun de se situer et l'observation du travail donner lieu à des mises en place et un suivi. Partenaire sur la question de l'analyse des temps de chevauchement, la CRAM Languedoc-rnRoussillon a travaillé avec cinq établissements : les hôpitaux locaux de Lunel, Uzès et Langogne et les centres psychiatriques de Thuir et Saint-Alban-sur-Limagnol. « Nous avions un objectif d'observation de l'existant pour déceler les perturbations et faire, après restitution auprès des équipes, des propositions d'amélioration. Les temps de chevauchement, fortement liés à l'organisation du travail, sont perçus comme un facteur clé de la fidélisation du personnel et du bien-être au travail. Avec le passage aux 35 heures, ces phases ont souvent été écourtées », précise Jean-Louis Patry, contrôleur de sécurité à la CRAM Languedoc-Roussillon.
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