«Il est très difficile de savoir, par un simple questionnaire, quelle quantité de fruits et légumes consomment les Français, explique Lionelle Nugon-Baudon, biochimiste à l'INRA. Car les mères de famille sont tellement conscientes que ces aliments sont bons pour la santé qu'elles augmentent involontairement les quantités déclarées. Lorsqu'on compare leurs données avec celles de la production et de l'importation maraîchère, cela ne colle pas ». D'année en ann╚, la bonne réputation de la petite légume ne fléchit pas.
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