Lorsque la maladie d''Alzheimer détruit les neurones, le cerveau ne se rend pas sans combattre. Il se défend. Si bien que, pendant un certain temps, un patient peut présenter les lésions typiques de la maladie, sans déplorer de déficit cognitif significatif. Les forces de compensation mises en œuvre sont : la plasticité cérébrale (capacité du cerveau • • • en a. »Oui, mais pas partout. La tauopathie « normale » (liée au vieillissement) est cantonnée à une zone très profonde du cerveau, autour de l''hippocampe, impliqué dans la mémoire. Et avec de la chance, elle n''en sortira pas. Le problème survient lorsque la tauopathie de l''hippocampe est plus sévère que la normale et, qu''en outre, le peptide A bêta forme beaucoup de plaques amyloïdes. La synergie des deux mécanismes met le feu aux poudres et la tauopathie s''enflamme. Comme stimulée par l''A bêta, la tau anormale sort de la niche où elle était circonscrite et progresse dans tout le reste à restructurer ses connexions en cas de lésions) et peut-être la neurogenèse (capacité à produire de nouveaux neurones).
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