Pour les céréaliers, la récolte de blé qui s'annonce ne restera pas dans les annales. En cause : un hiver rigoureux et un printemps sec et froid qui ont freiné le développement des épis. Mais ces aléas climatiques ne sauraient, à eux seuls, expliquer les mauvais chiffres en perspective : les estimations ne dépassent pas 50,7 millions de tonnes, soit -6 % par rapport à 2009 pour cinq millions d'hectares consacrés à cette culture en France. Et, fait aggravant, cette moisson décevante ne sera pas exceptionnelle : la stagnation des rendements dure depuis maintenant depuis plus de quinze ans !
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