Même si les cellules cancéreuses peuvent se répandre dans le corps par la circulation sanguine pour former des métastases, il est très peu probable qu'une contamination survienne par transfusion sanguine. D'abord parce qu'en Europe comme aux États-Unis ou au Canada, les personnes dont la maladie a été diagnostiquée sont exclues des dons du sang. Mais qu'en est-il si le cancer en est à un stade si précoce qu'il n'a pas été encore repéré ? Une étude suédoise (1) conclut que le risque de contracter un cancer est le même que le patient ait reçu le sang d'une personne saine ou celui d'une personne qui développera un cancer dans les cinq ans. Cela s'explique par le fait qu'au stade précoce de la maladie les cellules cancéreuses du donneur sont peu nombreuses et que le système immunitaire du receveur est capable de les reconnaître et de les attaquer. Seule exception : si le receveur est traité par des immunosuppresseurs, qui affaiblissent son système immunitaire, par exemple les personnes ayant reçu une greffe. Dans ce cas, le sang du donneur est préalablement irradié, ce qui a pour effet de tuer les cellules cancéreuses.
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