L'histoire de la minceur est liée à l'histoire des sociétés. En un peu plus d'un siècle, on est passé de l'embonpoint, symbole de la prospérité, au corps svelte, symbole de réussite. Depuis les années 2000, la minceur est « customisable » et contrôlée, selon une enquête réalisée par l'ObSoCo (Observatoire Société et Consommation) pour le compte du CIDM (Centre d'Information de la Diététique Minceur). L'époque valorise les démarches « à la carte » et à l'époque de l'intemet 2.0 chacun veut vivre sa propre minceur. D'autant que de nouvelles injonctions liées à des questions de santé viennent se confronter aux injonctions sociales. Les campagnes de santé publique, au nom de la lutte contre l'obésité, développent des messages sanitaires basés sur des arguments médicaux qui soulignent les risques liés à l'obésité. La valorisation de la minceur est alors renforcée par ces arguments médicaux, si bien que la pression sociale autour de cet idéal de minceur se fait d'autant plus forte.
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