Stéphane Beaudet en est convaincu et le rappelle. « Ce n'est pas la route qui pollue, ce sont les véhicules qu'on met dessus ». Décarbonons donc les véhicules, et utilisons au mieux les routes. Le problème, c'est qu'elles sont saturées. Les transports en commun le sont aussi souvent. Appelons donc à la rescousse les nouvelles technologies. Le bon vieux Sirius est obsolète, rappelle le vice-président du conseil régional, et ceux qui enchaînent moyens de transport et façons de se déplacer ont besoin en chemin de se repérer et de revoir leur itinéraire. D'où la volonté de mettre au point, au niveau régional, une information fondée sur la collecte et le traitement de la data. Une info permettant à chacun de savoir si le train qu'il s'apprête à prendre est bondé ou pas, s'il y a des places de parking libres au bout de la route, s'il a intérêt à opter à tel point de son parcours pour la marche ou le vélo. Au bout du compte, il faudra que ce soit aussi simple que cela sur les applis. Mais ce qui s'énonce clairement se conçoit difficilement. D'où les programmes de recherche présentés sur le salon Transports Publics 2018, Porte de Versailles, par Île-de-France Mobilités, M2i (Mobilité intégrée en Île-de-France, avec Transdev) et IVA (Information voyageurs augmentée, avec SystemX). Deux entrées pour aboutir à une nouvelle information. La première plus routière, la seconde plus ferroviaire.
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