Chaque année, le Concours national des jardins potagers (CNJP), organisé par la Société nationale d'horticulture de France (SNHF), Semae (ex-Gnis), Jardinot et la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs (FNJFC), récompense des potagers remarquables au niveau de la diversité des espèces et des variétés cultivées, des pratiques de jardinage et de l'esthétisme du jardin. Cette année, la cérémonie de remise des prix s'est déroulée comme d'habitude dans les locaux de la SNHF, mais pas en présence des lauréats pour cause de crise sanitaire. Le 10 mars, c'est donc face à la caméra que l'équipe du jury a présenté en images le palmarès de l'année 2020. Une année qui 2 été marquée par la canicule et la sécheresse pendant l'été, période de la visite des jardins candidats par les jurés. Maigre ce contexte météorologique particulier, le jury a reçu beaucoup de dossiers: une quarantaine au total, parmi lesquels dix-neuf lauréats ont été retenus. « Cette édition est celle du 20~e anniversaire du concours. Vingt ans de passion et d'expérience! A ce jour, le concours totalise 200 lauréats parmi les 800 dossiers présentés. Et chaque édition réunit davantage de candidats que Vannée précédente », a déclaré en guise d'introduction à la présentation du palmarès Jean-Marc Muller, vice-président de la SNHF, chargé des relations extérieures de Jardinot. « Les jardiniers amateurs sont toujours aussi passionnés», renchérit Serge Lamarre, chargé des relations extérieures, qui a rappelé que Jardinot propose aux collectivités son savoir-faire en matière de création et de gestion de jardins collectifs (lire plus loin Un atelier à Bois-sy-Saint-Léger). «Notre service d'études est en mesure de fournir une proposition de conventionnement relative à la création: plan, devis, appui technique, et la gestion du futur centre de jardins. » « Aujourd'hui, on connaît l'intérêt économique du jardin potager: une étude a montré qu'il permet d'économiser environ 1 ooo € par an sur le poste achats de légumes. C'est un gain important pour un foyer», précise Jean Wohrer, administrateur de la FNJCF, avant de rappeler que la demande est extrêmement forte de la part de la population française. «Mais l'offre est insuffisante et les listes d'attente s'allongent. Or, de nombreux jardins supplémentaires pourraient être créés au pied des immeubles, des parcelles pourraient être aménagées dans les jardins publics. Nous invitons donc les maires, les députés, les bailleurs sociaux qui ont besoin d'être accompagnés pour lancer un tel projet. Qu'ils le sachent, la fédération est là pour les aider !»
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