Parmi les lauréats de SNCF Mobilités récompensés le 11 décembre pour le mécénat de compétences - l'autre volet d'action de la Fondation SNCF étant les Coups de cœur solidaires -,La Cravate solidaire est l'un de ceux qui ont fait sensation sur la scène de l'auditorium du campus Wilson à La Plaine-Saint-Denis. La cérémonie était présidée par Marianne Eshet, déléguée géné-rale de la fondation, Patrick Jean-tet, président de SNCF Réseau et président de la fondation, et Stéphane Volant, secrétaire général du groupe SNCF et vice-président de la fondation. Présentée par Nadia Attaire de SNCF Mobilités (Mobilité et Animation RH SNCF), La Cravate solidaire accompagne les demandeurs d'emploi en les formant, dans le cadre d'ateliers d'une demi-journée, à l'entretien d'embauche (CV, argumentation, présentation...), en collectant dans les entreprises des tenues professionnelles (costumes, tailleurs, chaussures, cravates, accessoires...) qui seront fournies le jour J, et en faisant intervenir des coachs en image etdes recruteurs bénévoles. Nadia Attaire se dit «heureuse d'animer des ateliers » dans les locaux parisiens de La Cravate, dans le XIIIe arrondissement. « Ça marche très fort pour nous! En 2018, nous avons formé 1700 personnes, dont 800 à Paris. Notre objectif pour 2019: 2700!», indique Nicolas Gradziel, cofonda-teur de La Cravate. Cette action originale a, comme les autres, été saluée par Patrick Jeantet... qui n'a pas hésité à dénouer sa propre cravate pour l'offrir à l'association sous les applaudissements nourris de l'assistance! «En France, le groupe SNCF est l'une des grandes entreprises les plus engagées en matière de mécénat de compétences: les sa-lariés peuvent utiliser jusqua 10 jours de leur temps de travail, alors que la moyenne nationale est de trois jours seulement... », commente le président qui, lorsqu'il faisait ses études d'ingénieur, donnait bénévolement des cours de soutien scolaire. « C'est du gagnant-gagnant: on donne aux autres, mais en retour, on reçoit beaucoup... Tous ces cheminots témoignent d'un engagement précieux, d'une véritable démarche citoyenne qui aide à consolider le lien avec le monde hors de rentre-prise, à créer du lien social ou à restaurer celui-ci lorsqu'il s'est désagrégé à faire la "couture" utile entre les territoires en connectant les gens entre eux. Actuellement, 5530 salariés dugroupe se sont engagé et c'est formidable... Mais il faut qu'ils soient encore plus nombreux», com-mente-t-il, avant d'annoncer l'objectif de la fondation: 10000 dans troisans.« Cebénévolat est remar-quable et il fautlefairesavoir,faire connaître les actions de ces salariés, et pour cela convaincre le management, l'encadrement, le Co-mex, les Codir, agir auprès d'eux pour mobiliser des bénévoles supplémentaires. » Des propos aussitôt applaudis par Marianne Eshet et Stéphane Volant
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