(Concernant les conséquences de l'accident de Tchernobyl) [...] « Pour le public, quel qu'il soit, ce sont les avis largement diffusés par journaux, radios et télévisions, de sources non médicales, qui font foi. Convaincus peut-être d'avoir été floués au début de la crise après avoir honnêtement rendu compte des déclarations officielles jusqu'au 10 mai, les médias ont eu tendance par la suite à soutenir, sans trop les vérifier, les affirmations catégoriques des opposants à l'énergie nucléaire, qui visent avant tout à entretenir les peurs pour discréditer cette forme d'énergie. La perte de confiance dans les autorités "officielles", qu'il s'agisse des organismes spécialisés en matière d'énergie nucléaire ou des académies, s'est traduite par une suspicion générale sur les informations qu'elles donnaient.
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