Vives escarmouches touchant des projets rivaux de Roberts Bank

摘要

Après des années d'études environnementales, de réfutations et contre-réfutations, l'ambitieux projet de Terminal 2 à Roberts Bank (RBT2) a finalement atteint en mai dernier l'étape des audiences publiques grâce à l'inflexible détermination de l'Administration portuaire Vancouver-Fraser (APVF). Le projet de trois milliards de dollars prévoit la construction d'un gigantesque terminal à trois postes d'amarrage pour porte-conteneurs géants qui ajouterait une capacité de 2,4 millions d'EVP sur une île artificielle de 108 hectares à construire sur la côte de Colombie-Britannique à 30 km au sud de Vancouver. Dès que l'idée a germé au début des années 2000, elle a suscité l'opposition féroce des activistes environnementaux à cause du risque pour la faune et l'habitat marin, ainsi que de l'impact du bruit, de la pollution et de la congestion à Delta, la ville voisine. Envers et contre tous, le Port a toujours soutenu avec une conviction inébranlable qu'il n'existait pas d'autre solution possible sur la côte ouest du Canada (certains pensaient au Port de Prince Rupert) pour répondre à l'augmentation attendue du trafic conteneurisé asiatique à compter du milieu des années 2020.