Les vieilles gloires ne meurent jamais. Pourtant, en 2007, la carrosserie fondée par André Lecoq a bien failli tomber aux oubliettes. Le dernier coup de marteau d'une salle d'enchères, attribuant il y a quelques années nom et affaire à Max Alunni, a sonné comme une renaissance. Ce tôlier de formation, qui a fait la première partie de sa carrière sur la Côte d'Azur, réalise un rêve d'enfant : "Je me suis installé à Paris, pendant quelque temps, j'ai pu côtoyer André Lecoq, qui m'a appris tellement de choses. Cela restera un moment important de ma vie." Depuis, le plus célèbre des carrossiers français s'en est allé, mais son ombré plane encore. Même ici, à Bezons, en banlieue ouest de Paris, dans des locaux flambant neufs aux antipodes de ce qu'était le garage de Saint-Ouen, organisé en sous-sols et demi-étages, qu'il a animé pendant tant d'années.
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