La 24e édition du Salon portugais du textile-habillement Modtissimo s'est tenue à l'heure de la libéralisation des échanges mondiaux. Pour faire face, et au-delà d'une politique de niches (collections coordonnées entre maille et tissés, tenues balnéaires ou de danse, technicité des textiles pour le sport et la protection), les portugais investissent pour automatiser la production. Ils investissent aussi dans le commercial, afin d'établir un contact direct avec le client, de supprimer le coût des intermédiaires et de gagner en réactivité, tandis qu'ils lancent leurs marques propres, voire leur enseigne de détail quand il s'agit d'habillement. En amont, s'appuyant sur leur centre technique - le Citeve (150 salariés, 8 millions d'? de facturations, pour 1.500 clients, 160.000 tests et 113.500 heures de formation l'an) -, tisseurs et tricoteurs ont donné la priorité à la sophistication des tissus en chaîne-et-trame ou en maille, créatifs et performants, pour satisfaire le marché de la mode, mais aussi du vêtement de fonction, de loisirs ou de sport. «Parmi nos dossiers, l'optimisation des procédés industriels, la visionique appliquée à la détection des défauts et les textiles intelligents et protecteurs sont les priorités des industriels portugais, nos membres et clients à la fois», estime Braz Costaa, son directeur.
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