Abeil espère rebondir

摘要

Abeil a bon espoir de sortir d'une passe difficile. Placé en redressement judiciaire le 13 février dernier, avec une période d'observation de six mois renouvelée cet été, le fabricant français de couettes et d'oreillers, basé à Auril-lac, devrait présenter dans les semaines qui viennent un plan de continuation en trois points : absence de plan social (l'entreprise emploie 142 personnes à ce jour), abandon de produits basiques qui lui faisaient perdre de l'argent en raison d'une concurrence accrue et recentrage sur des produits à plus forte valeur ajoutée (à développement durable ou thermorecycla-bles) générant de meilleures marges. Le dirigeant d'Abeil, Hugues-Arnaud Mayer, compte également doper ses ventes à l'export (15% à ce jour), principalement vers l'Europe, et prévoit de se développer plus fortement sur le segment des collectivités. «Nous avons signé récemment des contrats avec d'importantes chaînes hôtelières», indique-t-il entre autres. Initialement contraint à cette procédure judiciaire par le refus des banques, explique Hugues-Arnaud Mayer, d'étaler les remboursement de ses dettes (particulièrement les dettes d'acquisition de sa holding, qu'il avait du mal à rembourser), le dirigeant espère rebondir par ces divers moyens. L'entreprise, qui avait racheté en 2002 la petite société Mpdt, spécialiste des couettes et oreillers naturels, complémentaire de la sienne (articles synthétiques), a réalisé pendant l'exercice 2007 un chiffre d'affaires de 22 millions d'€, assorti d'une perte (contre 23,5 millions d'€ en 2005, dernier bilan publié).