Bérénice applique à l'homme ses recettes pour la femme

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American vintage, Etant, Sandro, Mango, Bérénice : ces derniers mois, les marques féminines se bousculent pour se faire une place sur le marché de l'homme. C'est à qui le séduira, lui consacrera une collection, bref, l'attirera dans ses rets. Certaines d'entre elles franchissent un pas supplémentaire en dédiant aux hommes un espace propre. A tout seigneur tout honneur : le premier à dégainer est Frédéric Krief, Pdg de Bérénice. Sa première boutique masculine ouvre ces jours-ci rue Jean-Bologne, dans le 16e arrondissement de Paris, en lieu et place de la boutique femme. Une adresse «éphémère» qui a valeur de test, précise Frédéric Krief. «Si les résultats sont bons, poursuit le dirigeant de la marque de basiques chic milieu de gamme lancée il y a quatre ans, nous réaliserons d'autres ouvertures, à raison de trois ou quatre dans l'année. » Dans le cas contraire, la boutique de 70 m2, répartie sur deux niveaux, habillée de gris anthracite et de parquet avec un logo marine pour l'occasion, reprendra son allure initiale. Mais Frédéric Krief ne paraît pas in- quiet. Les ventes de la première collection Bérénice homme ont si bien fonctionné que l'équipe de style a rajouté des pièces (une trentaine au total pour la saison automne-hiver). Les actuels franchisés des boutiques féminines (une vingtaine en France) sont, selon lui, «très intéressés» par ce nouveau développement. «Mais, pour le moment, je préfère ouvrir en propre. On verra dans un second temps.»