«Par rapport à Bulgari (1,3 mil-liard d'€ de chiffre d'affaires en 2011), racheté par Lvmh, et à Harry Winston (300 millions d'€ de chiffre d'affaires, un temps convoité par Ppr et finalement racheté par Swatch), Po-mellato est un challenger. Mais cette maison reste néanmoins une belle prise pour Kering. D'abord, cette acquisition est en ligne avec la logique du groupe qui est sorti de la distribution et a dégagé du cash. Deux options s'offraient à lui pour se développer. Soit croître encore dans le lifestyle, mais celui-ci paraît patiner aujourd'hui. Soit procéder à des opérations de croissance externe dans le luxe. C'est ce second choix que fait Kering, en sachant qu'il avait déjà précédemment racheté dans ce secteur la petite marque de joaillerie chinoise Qeelin. Celle-ci ayant vocation à renforcer l'offre mais aussi à l'aider à se développer sur le marché chinois où Boucheron est peu présent.
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