Une nouvelle collection entre sixties et électronique

摘要

Le «1933» à Shanghaï était le rendez-vous du dernier défilé Daniel Hechter automne-hiver 2015-16, qui a réuni un millier de personnes, licenciés, boutiques, revendeurs, presse locale... Ce bâtiment en béton armé d'architecture précommuniste fut un temps le plus grand abattoir d'Extrême-Orient. Spectaculaire. Voir et être vu et, bien sûr, saisir les tendances et choisir les pièces de l'hiver prochain, créées par le directeur artistique de la griffe, Christophe Blondin-Péchabrier, c'était le thème de la soirée, qui s'annonçait au dehors le long d'un tapis rouge, avec une foule de curieux se mêlant aux invités. Après le discours-hommage aux licenciés venus des quatre coins du monde par Philipp Aulbach, place au show, qui orchestrait dans une joyeuse cohabitation lignes femme, homme et enfant. Un défilé placé sous le signe des années 60, emblématiques de la griffe créée en 1962 en même temps que l'émancipation de la femme et l'avènement d'icônes comme Brigitte Bardot ou Françoise Hardy. En clin d'œil à l'époque, les chignons déstructurés des mannequins, tout comme les jupes crayon ou les trenchs bordeaux très ceinturés (en cuir réversible). L'influence jazzy des sixties Made in Saint-Germain-des-Prés était également présente. Décontraction, atmosphère créative, «cool and soul» au menu, sous influence d'un air funk-jazz créé par Thanos Kotsanitis.