Le groupe Dmc s'intéresse à Bergère de France. Avec un ex-industriel franco-canadien, le leader français du fil à broder est candidat à la reprise de la marque de fil à tricoter de Bar-le-Duc (Meuse), ciblant désormais uniquement le grand public. L'activité à destination des industriels, soit la fourniture de fils à quelques entreprises de maille, qui était devenue confidentielle, aurait, elle, été arrêtée cet été. Les projets de reprise de l'entreprise - en redressement judiciaire - devraient être examinés par le tribunal de commerce de la Meuse le 8 octobre prochain. Mais le dirigeant actuel, Jean-Louis Petit et son frère Daniel (écarté du groupe depuis la fin des années 90), auraient eux aussi l'intention de présenter chacun un plan de continuation. Le conflit qui oppose depuis de nombreuses années les deux frères ennemis, propriétaires à 50-50 de la holding Bradfer (sic) détentrice de la marque et qui n'hésitent pas à porter leur différend devant la justice, n'a guère facilité la vie de Bergère de France ces dernières années.
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