La Samaritaine doit encore arrêter son chantier

摘要

La future Samaritaine se transforme peu à peu en Arlésienne. La cour administrative d'appel de Paris vient de stopper à nouveau ce chantier qui avait repris depuis à peine deux mois. Par un arrêt, les juges d'appel ont confirmé l'annulation, décidée en première instance, du permis de construire délivré par la municipalité le 12 décembre 2012. Un permis qui concernait la «démolition-reconstruction» des bâtiments de l'îlot Rivoli de cet ancien grand magasin. Les juges d'appel ont ainsi suivi le jugement du tribunal administratif émis en mai 2014. Une autre action menée contre l'îlot Sauvage avait été rejetée, quant à elle, au mois d'avril dernier. Concernant l'îlot Rivoli, le tribunal, saisi par les associations Sppef et Sos Paris, pointait du doigt la façade en verre ondulante du projet. Façade donnant sur la rue de Rivoli et qui, selon lui, «ne s'insérait pas dans le tissu urbain du quartier». Aujourd'hui, c'est encore cet élément, et son inadéquation, qui justifie la décision de la cour d'appel. «Cet édifice d'architecture résolument contemporaine, se caractérisant notamment par une façade de grande dimension en verre sérigraphié de points blancs et dotée d'ondulations verticales, ne s'intègre pas suffisamment dans la section de la rue de Rivoli dans laquelle il doit prendre place», écrit la cour administrative d'appel. Section d'artère où les façades en pierre dominent. «Sans porter pour autant une quelconque appréciation sur l'esthétique de l'immeuble envisagé, la cour en a déduit que le permis de construire en cause ne respectait pas les dispositions du plan local d'urbanisme applicables.»