GÉMO a profité de la trêve des confi-seurs pour s'essayer à la location de vêtements. Du 12 décembre au 7 janvier, dans cinq magasins choisis parmi les plus porteurs de son réseau, Γenseigne a propose à sa clientèle de louer ses habits de fete. Cela en opérant une selection parmi un vestiaire mixte d'une douzaine de pieces, moyennant une somme mo-dique comprise entre 5 et 15 €. Si cette proposition ρaraît anodine et s'inscrit au milieu d'autres offres, elle pourrait en réalité signer un tournant majeur chez l'enseigne du groupe Eram. De fait, ce genre de service est surtout déployé par les distributeurs de luxe ou de créateurs. Ces derniers tentent ainsi d'approcher les consommateurs dont les revenus ne leur permettent pas d'accéder à ce niveau de gamme. Or, Gémo est une chaîne de grande diffusion. Dans ce cas precis, l'opération est moins menée pour flatter le porte-monnaie de la clientele que pour permettre à l'enseigne de s'inscrire dans l'air du temps et de participer à l'évolution en marche de la distribution.
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