Les annonces du groupe Lvmh qui se sont étalées sur plusieurs semaines témoignent de nouveaux modes de fonctionnement dans le luxe pour recruter leurs créateurs, mais aussi leurs dirigeants. Le calendrier de ces mouvements n'est, en effet, pas lié à la conjoncture économique (les résultats de Lvmh sont éblouissants). Il n'est pas non plus dû aux tendances de la mode, car le rôle de ces maisons de luxe n'est pas de les suivre, mais de les anticiper. «La question que se posent des groupes comme Lvmh, c'est plutôt qui sera le meilleur chef d'orchestre pour conduire ces marques dans un marché qui mute. Certes, il y a une question d'air du temps, mais c'est davantage lié à des stratégies internes. Il ne faut pas non plus négliger que ces mouvements se produisent alors que, depuis quelques mois, Dior Couture appartient à Lvmh. Cela change pas mal de choses dans la façon de penser des équipes dirigeantes», fait ainsi observer Nicolas Boulanger, consultant pour le luxe.
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