PLACÉ en redressement judiciaire fin mai, Olly Gan cherche désormais un investisseur ou un repreneur pour assurer son avenir. Pour séduire les candidats, la marque-enseigne de mode masculine fait valoir sa notoriété, ainsi qu'un parc constitué de 79 succursales, dont trois magasins d'usine, vingt affiliés et dix franchisés. Depuis le début de la procédure, le réseau a été resserré. «Nous avons fermé 22 magasins et, désormais, le périmètre est viable», estime Stéphane Paya, le directeur financier, nommé à la direction générale au début de l'été. Optimiste, il voit dans cette quête d'un chevalier blanc «la suite logique de la procédure». Il se veut aussi rassurant. «La société vit et nous ne sommes absolument pas en phase de liquidation. Nous n'avons pas non plus d'actifs à vendre. Le management est entièrement dévoué pour sortir l'entreprise de cette situation.» Ne reste plus que le coup de pouce d'un éventuel partenaire. Les candidats à la reprise ont jusqu'au 23 octobre pour faire une offre qui pourra convaincre le tribunal de commerce de Marseille.
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