La Commission européenne veut une Union de l'énergie résiliente, assortie d'une politique en matière de changement climatique. C'est en tout cas les souhaits qu'elle a formulés lors de la réunion hebdomadaire du 25 février, où elle a mis en avant quatre axes forts pour cette Union. Premier principe, une clause de solidarité, dont l'objectif est la réduction de la dépendance à l'égard d'un fournisseur unique et un soutien par les pays voisins en cas de rupture d'approvisionnement. La Commission entérine le principe de la liberté de circulation de l'énergie avec un marché «plus interconnecté, davantage ouvert aux énergies renouvelables et plus réactif». Les commissaires réaffirment et renforcent en outre l'importance de l'efficacité énergétique. Celle-ci est élevée au rang de source d'énergie en soi, au même titre qu'une capacité de production. Enfin, les fonctionnaires européens souhaitent une transition vers une société à faible intensité de carbone dans une perspective durable. Ils souhaitent renforcer l'«aptitude du réseau électrique à absorber facilement et efficacement l'énergie produite localement, notamment à partir de sources d'énergie renouvelables.» Ces annonces n'interviennent pas actuellement par hasard. La guerre en Ukraine les a accélérées. L'Union de l'énergie est en fait une réponse de l'Union européenne aux menaces russes sur l'arrêt de ses livraisons de gaz.
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