Quand soigner rend malade?: des soignants face au risque infectieux à l'h?pital

摘要

Sans remonter aux origines de l’institution hospitalière, on peut dire que la question des infections se propageant au sein des lieux où les malades sont rassemblés, a toujours existé. Repéré dès le XVIII^{e siècle en termes de ??fièvres hospitalières???; ??gangrène?? ou ??pourriture d’h?pital?? [12], le risque infectieux a alimenté non seulement les polémiques entre ??aéristes?? et ??contagionistes?? au XIXe siècle, mais également les craintes séculaires à l’égard de l’h?pital, longtemps identifié comme mouroir. Si les antibiotiques ont pu laisser croire à la ma?trise des infections, cette illusion a été de courte durée puisque les premières résistances à la pénicilline apparurent en 1946, soit quatre ans après sa découverte [27]. En mettant progressivement en place un dispositif de Lutte contre les Infections Nosocomiales, les pouvoirs publics entendaient agir contre les risques infectieux, tant en ce qui concerne les malades hospitalisés que les soignants?id="re4no4" class=" renvoi note" href="#no4">[4]id="amorce_re4no4" href="#no4" class="amorce note"> class="renvoi_fake_no">[4]?D’après la Direction Générale de la Santé et la Direction.... En effet, les agents contaminants ne distinguent pas ceux qui portent la blouse des autres, les personnels hospitaliers et les patients?: les infections ??circulent?? et les soignants ne sont pas immunisés par leur fonction.}