Agroexportación orgánica en Chile: deseos sustantivos, formalización de las prácticas y relaciones neocoloniales

摘要

Le malaise croissant créé autour du problème de la qualité des produits alimentaires d’origine industrielle est responsable de l’émergence d’un marché des produits biologiques parmi les consommateurs ayant des hauts revenus dans les pays du Nord. Une demande comme celle-ci est satisfaite par des pays agro-exportateurs traditionnels, comme c’est le cas du Chili. Des petits et des moyens producteurs, d?ment capitalisés, se tournent vers la production biologique puisqu’ils per?oivent une activité commerciale rentable ayant en plus une dimension éthique. Il se pose ici la question du rapport Nord-Sud, y compris pour les produits écologiques. Tout particulièrement ils sont proposés à l’analyse autant les discours que les pratiques productives et économiques des agriculteurs biologiques exportateurs, tout en reconnaissant en eux des sujets soumis à des tensions profondes. Il est ainsi démontré que malgré la dimension éthique du discours basée sur les critères de l’agro-écologie, les pratiques sont toujours les identiques. C’est- à-dire que l’on propose des produits exclusifs à l’intérieur de la même structure d’affaires agricoles que l’agro-écologie avait critiquée avec tant de force. Il y a une cohabitation donc entre des éléments de gestion alternative et des pratiques très conventionnelles et formelles. On est censé de diriger alors l’enquête vers les facteurs qui poussent dans le sens de la formalisation extrême et le conventionnalisme, en particulier, la question du rapport néocolonial créé autour de l’industrie exportatrice et les systèmes de certification, ainsi que du r?le joué par les institutions régulatrices de l’état.