Out, Damned Spot: Socio-economic Hygienic Practices of Business Improvement Districts

摘要

In this paper, we propose and develop the concept of “socio-economic hygiene” to denote the ways in whichrnneoliberal Western urban space is spatially regulated and re-oriented towards consumption in a way thatrnreinforces social exclusion. By connecting genocide literature with that of urban sociology, we parallel “socioeconomicrnhygiene” with “racial hygiene” in order to highlight similar sociological motivations and spatialrntactics within both regimes. Th is includes the enforcement of a binary within which dominant and subordinaternidentities are constructed; the naturalization of the “Other” either through biology (in the case of racial hygiene)rnor place (in the case of socio-economic hygiene); and the micro-political enforcement of ideological genocidal/rnneoliberal tenets “on the ground,” translating ideology into practical social cues. We conclude by tracking howrnsociological strategies of “hygiene” have moved from racial and biological features to features of place and socioeconomicrnstatus, and how BIDs, resembling genocidal states in certain ways, use these strategies to continuallyrnjustify their own existence.%Dans ce document, nous proposons et développons le concept de ‘’l’économie de l’hygiène’’ pour démontrerrnles façons dont l’espace urbain en Occident est réorienté vers la consommation, spatialement réglementée, etrnrenforce l’exclusion sociale. En faisant le lien avec la littérature de génocide et la sociologie urbaine, nous faisonsrnle parallèle entre ‘’l’économie de l’hygiène’’ et ‘’l’hygiène raciale’’ afi n de souligner les tactiques sociologiquesrnsimilaires au sein des deux régimes. Ceci comprend l’application d’un binaire au sein duquel des identités,rndominante et subordonnée, sont construites; la naturalisation de ‘’l’Autre’’ soit par la biologie (dans le cas dernl’hygiène raciale) ou le lieu (dans le cas de l’économie de l’hygiène); et l’application micro politique de principesrnidéologiques génocidaireséolibéraux ‘’sur place,’’ traduisant l’idéologie en signaux sociaux utiles. Nousrnconcluons en démontrant comment les tactiques sociologiques de ‘’l’hygiène’’ sont passées de caractéristiquesrnraciales et biologiques à des caractéristiques de quartier et de statut socio-économique. Ce faisant, nous pouvonsrndéfi nir une nouvelle espace théorique dans laquelle des tactiques urbaines néo-libérales légitimes d’inégalitérnseront discutées.