Formation of appressoria by two species of lepidopteran-pathogenic Entomophthorales

摘要

Fungal pathogens frequently form appressoria, specialized hyphal swellings on the surfaces of hosts. Production of appressoria by two entomophthoralean species that infect lepidopteran larvae, Entomophaga maimaiga Humber, Shimazu & Soper and Furia gastropachae (Raciborski) Filotas, Hajek & Humber, was investigated in vitro 6–8 h after conidial discharge. Entomophaga maimaiga appressoria were elongate, irregularly swollen structures located adjacent to the conidium or at the ends of short germ tubes. The highest percentages of appressoria were formed on hard surfaces such as polystyrene (21.5 ± 4.6%) and mylar (22.2 ± 4.3%). Nutrients or chemical stimuli were not required for appressorial formation but could stimulate growth as germ tubes. The contribution of surface hydrophobicity to appressorium formation was questionable; while appressoria were formed on hydrophobic surfaces, they were also formed to a lesser extent on glass, which is hydrophilic. When conidia of F. gastropachae were exposed to similar substrates and conditions, appressoria were never made, supporting the hypothesis that stimuli for appressorium formation can be species specific.Key words: appressorium, entomopathogenic fungi, infection process, Entomophthorales.Les champignons pathogènes forment fréquemment des appressoriums, gonflements spécialisés des hyphes sur la surface des hôtes. Les auteurs ont examiné in vitro, 6–8 h après la décharge conidienne, la production d'appressoriums chez deux espèces d'entomophthorales qui infectent les larves de lépidoptères, soient les Entomophaga maimaiga Humber, Shimazu & Soper et Furia gastropachae (Raciborski) Filotas, Hajek & Humber. Les appressoriums de l'E. maimaiga sont des structures allongées, irrégulièrement gonflées et adjacentes à la conidie ou aux extrémités de courts tubes germinatifs. Les pourcentages les plus élevés d'appressorium se forment sur des surfaces dures telles que le polystyrène (21,5 ± 4,6%) et le mylar (22,2 ± 4,3%). Les nutriments ou les stimulus chimiques ne sont pas nécessaires pour le formation des appressoriums, mais peuvent stimuler la croissance des tubes germinatifs. La contribution de l'hydrophobicité de la surface à la formation des appressoriums est incertaine; alors que des appressoriums se forment sur des surfaces hydrophobes, ils peuvent également se former sur du verre, lequel est hydrophile. Lorsqu'on expose les conidies du F. gastropachae à des substrats et des conditions similaires, les appressoriums ne se forment jamais, ce qui supporte l'hypothèse que les stimulus pour la formation des appressoriums peuvent être spécifiques à l'espèce.Mots clés : appressorium, champignons entomopathogènes, processus d'infection, Entomophthorales.[Traduit par la Rédaction]