Countering Theft and Vandalism of Aids to Navigation

摘要

The theft and vandalism of aids to navigation (AtoN) sites has been a troublesome challenge for ports and AtoN providers around the world for a number of years. In addition to the financial impact to port AtoN programmes and operations, episodes of theft and vandalism of these sites raises serious implications for shipping safety and protection of the marine environment. It can be compared to someone stealing the traffic lights on a busy main street. AtoN sites are installed to warn mariners of hazards with both visual and audible signals that are critical to the safe navigation of vessels, from large tankers to fishing vessels and recreational craft.%Contrer les vols et actes de vandalisme infligés aux aides à la navigation représente un vrai défi. Outre les pertes financières qu'ils j génèrent, vol et vandalisme portent atteinte à l'intégrité de l'aide, compromettant la sécurité de la navigation et menaçant l'envi- j ronnement marin. L'équipement d'une aide à la navigation peut représenter un gros investissement fmander, identique à celui ¡ d'un véhicule comme un camion. Toutefois, si des dispositifs existent pour minimiser les risques encourus par le camion, ou si | ces risques peuvent être couverts par une assurance, il n'en n'est pas de même pour une aide à la navigation, don’t les divers com- j posants sont autant de tentations pour les voleurs, qui les revendent aisément. Tideland s'est attachée à trouver des solutions I pour ses clients africains, en fonction des situations rencontrées dans les pays concernés. Au nord de l'Angola : vol de batteries et j de panneaux solaires sur les bouées. Tideland a préconisé l'utilisation d'unités de feux à LED autonomes alimentés à l'énergie so- ! Laire, qui ne peuvent être utilisés à d'autres fins et don’t les petites batteries ne tentent guère les voleurs. Ces unités sont complétées Ear système GSM qui informe le fournisseur d'aide sur l'état de la bouée et sa localisation. A l'ouest du Ghana : des bouées comme >CP. En 2008,800 000 dollars US ont été investis dans le balisage d'un gazoduc sous-marin entre le Ghana et le Togo, via le Bénin. Les pêcheurs locaux se sont mis à utiliser ces bouées comme DCP (*). Outre le stress infligé à la structure de la bouée et à son mouillage par les forces de traction, aboutissant souvent à un déradage, la lanterne souffrait également. En 2013, sur les 22 bouées installées, il n'en restait plus que 3. Ici, la solution est d'impliquer les communautés locales dans la protection des aides à la navigation en instaurant un programme d'éducation. Ce programme a pour but de démontrer l'inutilité du vol des équipements et rimportance des aides pour l'environnement, tout en encourageant la participation active à la protection des aides. Au Cameroun : des bouées de chenal régulièrement endommagées par des navires. Un chenal menant au port de Douala a vu 22 de ses 39 bouées détruites par des collisions accidentelles avec des navires. Normalement, le navire ayant endommagé une bouée doit payer pour les dégâts occasionnés, mais dans la réalité ceci est rarement le cas. La solution dans ce cas présent est d'installer sur tes bouées des dispositifs AIS permettant, par recoupement de données, de retrouver le navire fautif. *DCP : dispositif de concentration de poissons