La loi française sur les opérations spatiales (LOS) de 2008 et la norme ISO 27875 de 2010 sont très strictes. Non seulement les satellites doivent être désorbités dans les vingt-cinq ans qui suivent la fin de leur mission, mais le risque qu'un fragment important survive à la rentrée atmosphérique et atteigne une zone habitée doit rester inférieur à 10~(-4), faute de quoi une rentrée contrôlée s'impose. C'est pourquoi l'ESA a dû prolonger la phase B1 des études sur MetOp SG afin de s'assurer que les concepts imaginés par les industriels étaient compatibles avec un triplement de la masse d'ergols embarqués. Cette réserve additionnelle sera utilisée pour décrocher le satellite de son orbite en fin de mission et le précipiter dans l'atmosphère, au-dessus du Pacifique sud, sans danger pour les populations.
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