PRÉFACE

摘要

Un avion de combat est un outil de puissance. Puissance militaire et donc politique. Puissance technologique et industrielle. Puissance commerciale. Pour les opérations militaires, qui se sont multipliées ces dernières années, la troisième dimension marque la différence. Et démultiplie les effets au sol. Les intenses opérations aériennes en Irak le prouvent encore. Après quatre mois de bombardements depuis les airs, les avancées de Daech sont stoppées, l'Etat irakien est préservé. Premier constat : la domination américaine demeure, presque excessive, avec notamment la première utilisation des F-22 Raptor en opération. La France a été au rendez-vous, avec une participation forte et efficace des Rafale depuis la base aérienne d'Al Dhafra. « Inherent Re- solve » montre aussi que les avions de combat d'ancienne génération forment toujours l'épine dorsale de nombreuses armées de l'Air : F-16 bien sûr, mais aussi Tornado ou A-10. Un fait qui est révélateur des difficultés de mise au point de la génération suivante. Car, au final, bien peu d'avions de dernière génération sont aujourd'hui réellement déployés en opérations, tandis que le passage à la cinquième est encore plus délicat. L'Eu-rofighter ou le Gripen sont les grands absents des derniers engagements aériens. Pour diverses raisons. Le Rafale fait figure d'exception. Dans la continuité des opérations en Libye ou au Mali, l'opération Chammal prouve que le chasseur français est sans doute le meilleur de sa génération. Il a atteint un stade de maturité inégalé.