Le 21 avril, des spécialistes américains, britanniques et français se sont réunis au ministère de la Défense pour évoquer leur vision des forces aériennes en 2030. Un constat s'impose : la relative liberté d'action qu'ont connue les forces aériennes occidentales sur les différents théâtres d'opérations depuis la fin de la guerre froide ne sera probablement pas garantie dans le futur. Partout se développent des capacités de déni d'action qui remettront en cause la maîtrise de l'espace aérien. On voit, par exemple, proliférer les systèmes de défense sol-air comme les S-300 ou S-400 d'origine russe. La question principale pour les alliés est donc de savoir comment s'adapter afin de garantir à l'horizon 2030 la conquête de la suprématie aérienne en cas de conflit. La liberté d'action dans la troisième dimension devra être acquise, et elle le sera durement.
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