• Comment qualifier le niveau d'engagement actuel de I'Alat ? C'est un engagement continu. Nous sommes dans une logique de long terme. L'Alat est deployee depuis Janvier 2013 au Sahel, dans l'une des regions les plus inhospitalieres du globe. Avec un tres fort engagement, en moyenne une trentaine d'aeronefs. Trente helicopteres, ca peut paraitre faible, mais ces appareils sont releves environ deux a trois fois par an. Pour 30 aeronefs deployes en operation, il faut quand meme mobiliser pres d'une centaine d'appareils par an. En consequence, nous contractons une dette de maintenance car les machines sont utilisees dans des conditions extremes et souffrent. Cette dette de maintenance est ensuite payee au niveau industriel. Les operations d'entretien prevues durent beaucoup plus longtemps. C'est une premiere constante tres lourde. La deuxieme constante est qu'il faut continuer a reagir a Fimprevu en depit de cet engagement. Nous sommes appeles a agir sur le territoire national lorsqu'il y a des inondations ou un cyclone outre-mer. Nous envoyons alors des aeronefs. Nous avons en ce moment deux Gazelle embarquees sur le porte-he-licopteres Tonnerre, pour la mission Jeanne d'Arc, qui sont intervenues au Mozambique apres le passage du cyclone Idai. Nous sommes donc presents partout et tout le temps. Dans le meme temps, 1'Alat est en cours de mo-dernisation et nous changeons les types d'appareils en service. En soi, il s'agit deja d'un defi. Nous remplacons par exemple le Puma, que nous connaissons bien, par le NH90, que nous decouvrons encore. Ⅱ a fallu re-construire les infrastructures, changer tout routillage, les pieces de rechange, les lots de deploie-ment... Cette modernisation a aussi eu lieu sur le segment des helicopteres d'attaque,la Gazelle cedant le pas auTigre. Et leTigre HAP a lui-meme cede le pas au Tigre HAD.
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