L'EVOLUTION DES TECHNIQUES ROUTIERES EN EUROPE OCCIDENTALE (1900-1940)

摘要

à la fin du 19e siècle, rues, routes et chemins transportent, au pas, une grande diversité de sujets et d'objets ; les plantations d'alignement reposent le marcheur fatigué; les techniques viaires sont robustes, héritées des ingénieurs (Trésaguet, Telford) et inspecteurs (Mac Adam), mais nécessitent beaucoup d'entretien (point-à-temps, rechargement) pour la viabilité.Avec l'accroissement de la vélocité (bicyclette, automobile), les conditions matérielles de la voirie sont bouleversées ; poussière, boue, déchaussement, ornière, vibration, apparaissent. Dans les premières années du 20e siècle, l'inquiétude s'empare des hommes politiques, des médecins, des associations féministes, dans tous les pays civilisés quant aux dangers : la route perd son urbanité. Les techniciens sont interpellés pour offrir sécurité, hygiène et aménité au voyageur. L'asphalte revêt la chaussée, dépoussière la grande ville et assourdit les bruits. L'assise de la voie est épaissie pour absorber les cisaillements, des couches compactées se superposent pour absorber l'énergie du freinage et de l'accélération. Dans les années 1920, la route ancienne est grandement rénovée ; des voies spécifiques se développent pour sécuriser et homogénéiser le trafic : trottoir, sens unique et giratoire ; le dimensionnement est rectifié : rayon de courbure plus grand, profil en long adouci, profil en travers à faible dévers.