Radiobiologie comparée et protection de l’environnement contre les effets du rayonnement ionisant

摘要

Au cours des dernières années, on a observé ce que l’on appelle maintenant un « paradigme évolutif », soit une fluctuation de notre façon de penser relativement aux effets du rayonnement sur les systèmes biologiques. Le concept du rôle central des dommages à l’ADN résultant de bris de doubles brins induits par le choc du rayonnement a lui-même été frappé par les résultats de plusieurs études; celles-ci ont mis en évidence des effets permanents dans la descendance éloignée des cellules exposées au rayonnement. Ce phénomène est connu comme étant une instabilité génomique induite par rayonnement. Plus récemment, on a recueilli plusieurs preuves à l’effet que la cellule parent ne devait pas nécessairement avoir été exposée au rayonnement (effet « bystander »), et que des cellules voisines pouvaient manifester une instabilité génomique et subir des effets à faible dose qui sont incompatibles avec un mécanisme basé sur des collisions de cibles importantes d’ADN à faible dose. Le nouveau paradigme prétend que la réponse aux stress ou les dommages des cellules qui se manifestent par une gamme de modes de transduction de signal sont en cause. Un contact cellule-cellule ou une sécrétion provenant de molécules affichant des dommages peuvent induire des réponses dans des cellules non endommagées et non irradiées. Ces nouveaux effets sontils pertinents pour l’évaluation des risques ? Est-il important de savoir comment le rayonnement a une incidence sur les cellules si nous possédons de bonnes preuves épidémiologiques comme base d’évaluation des risques ?