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Les facteurs déterminant l'hospitalisation aux urgences par les médecins généralistes niçois des patients en fin de vie à domicile

机译:决定全科医生在尼斯为普通患者在其生命尽头时在急诊室住院的因素

摘要

Selon un sondage IFOP de 2010, 81% des français déclarent vouloir "passer leurs derniers instants chez eux" or seulement 25% de l’ensemble des décès surviennent au domicile. Ces patients sont souvent adressés à l’hôpital par un médecin généraliste via le service des urgences. Entre 17 et 35% des décès aux urgences concernaient des situations palliatives terminales. Or, les urgences ne sont pas un lieu adapté à l’accompagnement de fin de vie. L’objectif principal de cette étude est de déterminer les facteurs d’hospitalisation aux urgences par les médecins généralistes niçois des patients en fin de vie. Matériel et méthode : Cette étude prospective, qualitative, observationnelle a été menée auprès de médecins généralistes de la ville de Nice par entretiens individuels enregistrés entre octobre 2015 et mars 2016. Les critères d’inclusion sont des médecins généralistes libéraux non remplaçants installés en cabinet, pratiquant des visites à domicile. Une analyse thématique a été ensuite réalisée à partir de l’intégralité des entretiens. Dix entretiens ont été nécessaires pour obtenir la saturation de donnée.Résultats : Les hospitalisations sont dues à l’apparition d’un symptôme incontrôlable par l’absence de thérapeutique disponible à domicile, associé à des facteurs psycho-sociaux induisant une rupture de l’équilibre du domicile (la peur de la mort à domicile et le refus de la gérer la fin de vie par la famille, l’isolement et le domicile inapproprié). Le médecin adresse son patient aux urgences pour la prise en charge des symptômes. On retrouve parmi les critères d’hospitalisation des demandes que l’on qualifiera d’appropriées. C’est le seul service de permanence des soins où se réalise la prise en charge habituelle du symptôme en dehors du contexte palliatif. Ce lieu permet de lever un doute diagnostique grâce aux examens paracliniques et on y trouve le matériel et le personnel formé aux situations d’urgences. Par ailleurs, on retrouve des demandes inappropriées des médecins généraliste. C’est un service par défaut considéré comme la porte d’entrée de l’hôpital mais aussi comme lieu de prise en charge des situations complexes. Cependant, lorsque le médecin essaye d’avoir recours à une entrée directe, il se heurte fréquemment au refus des services. Lorsque les médecins interrogés expriment des sentiments positifs vis-à-vis des accompagnements de fin de vie à domicile, cela concerne des situations où ils ont été aidés par une équipe transversale de soins palliatifs. On retrouve des difficultés des médecins pour anticiper les urgences des situations de fin de vie à domicile en lien avec un manque de connaissance en soins palliatifs et dans les structures de soins à domicile. Discussion : L’ensemble des entretiens nous a permis de comprendre que l’équilibre du maintien à domicile est souvent précaire. Ceci est dû principalement à la famille qui n’est pas souvent suffisamment préparée et soutenue pour supporter l’accompagnement d’un proche en fin de vie au sein du domicile et donc s’épuise. Les médecins généralistes doivent composer avec cette variable tout en respectant les souhaits de leurs patients en fonction de leurs connaissances notamment en soins palliatifs. Ils s’adaptent tout en ayant des contraintes de temps et de disponibilité inhérentes à l’activité libérale. Cependant, on retrouve qu’ils font peu voire pas appel, par manque de connaissances ou suite à une mauvaise expérience, à des équipes expertes en soins palliatifs qui pourraient les soulager dans l’organisation du domicile, l’accompagnement de la famille et des soignants et l’anticipation des situations pouvant mener à une hospitalisation. Conclusion : L’altération de la permanence des soins libéraux, la difficulté à trouver un lit d’aval et la faible accessibilité aux spécialités à l’hôpital expliquent la prise en charge croissante des fins de vie par les services d’urgence. Ainsi, à l’heure actuelle, la recherche d’une solution à ces hospitalisations non souhaitables est l’un des axes de réflexion clé de l’ARS qui va être creusé par les acteurs spécialisés de la région dans les mois à venir.
机译:根据2010年IFOP的一项调查,有81%的法国人说他们想“度过最后一刻”,但只有25%的死亡发生在家里。这些患者通常由全科医生通过急诊科转诊至医院。急诊科中有17%至35%的死亡与晚期姑息性情况有关。但是,紧急情况不是支持报废的合适地点。这项研究的主要目的是确定尼斯全科医生为临终患者进行紧急住院治疗的因素。资料和方法:这项前瞻性,定性,观察性研究是通过2015年10月至2016年3月之间记录的个人访谈与尼斯市的全科医生进行的。纳入标准为安装在办公室,练习家访。然后根据整个访谈进行了主题分析。结果:住院是由于缺乏在家中可用的治疗方法,导致出现无法控制的症状,并伴有社会心理因素导致患者破裂,因此需要进行十次访谈。家庭平衡(害怕在家中死亡,以及拒绝家庭管理生活,孤独和不适当的住所)。医生将病人转至急诊室进行症状处理。在住院标准中,有一些要求我们符合条件的要求。这是唯一在症状姑息环境之外进行症状常规管理的通话服务。由于进行了辅助临床检查,因此该地方引起了诊断上的疑问,人们在那里找到了在紧急情况下受过训练的材料和人员。另外,全科医生提出了不适当的要求。它是一项默认服务,被认为是通往医院的门户,也是处理复杂情况的场所。但是,当医生尝试使用直接进入时,通常会拒绝给他提供服务。当接受采访的医生对在家中的临终支持表示积极的感觉时,这涉及到横向姑息治疗团队为他们提供帮助的情况。由于缺乏对姑息治疗和家庭护理结构方面的知识,医生在预见家庭临终时的紧急情况时会遇到困难。讨论:所有访谈都使我们了解到,家庭支持的平衡通常是不稳定的。这主要归因于家庭,家庭往往没有足够的准备和支持来支持亲人生命的尽头,因此变得精疲力尽。全科医生必须根据自己的知识,特别是在姑息治疗中,尊重患者的意愿,同时应对这一变量。他们在适应时会受到自由活动固有的时间和可用性的限制。但是,我们发现,由于缺乏知识或经验不足,他们对姑息治疗专家小组几乎没有或根本没有吸引力,这些专家小组可以减轻他们在家庭组织,家庭陪伴和家庭照料方面的负担。照顾者和可能导致住院的预期情况。结论:急诊服务的持续性恶化,难以找到较低的病床以及医院的专科门诊机会不佳,这说明了急诊服务对生命终结的管理日益提高。因此,目前,寻找解决这些不良住院的方法是反映ARS的关键领域之一,未来几个月该地区的专业人士将探索ARS。

著录项

  • 作者

    Rollet Agnès;

  • 作者单位
  • 年度 2016
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  • 正文语种 fr
  • 中图分类

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