Depuis plusieurs années, SES, deuxième plus gros opérateur de satellites de télécommunications au monde, s'était fait le champion de la propulsion électrique. Il est donc passé à l'acte en commandant à Airbus DS un satellite dépourvu de propulsion chimique. Mais là où Satmex (aujourd'hui Eutelsat Americas) et Asia Broadcast Satellite (ABS) avaient mis à profit cette technologie pour commander à Boeing des satellites plus petits (1 800 kg) et donc moins chers à lancer, SES a fait le pari du satellite plus puissant et plus complexe à masse égale. Basé sur la plateforme Eurostar 3000 EOR (Electric Orbit Rising), SES-12 affichera une masse au lancement de 5 300 kg. Il sera équipé de propulseurs plasmiques disposés par paires au bout de bras orientables qui assureront le transfert vers l'orbite géostationnaire puis le maintien à poste pendant quinze ans de durée de vie.
展开▼