Le Conseil des ministres belge a sélectionné, le 25 octobre dernier, le F-35A, opposé à l'Eurofighter et au Rafale, pour succéder à ses F-16 à partir de 2023. Il équipera la composante Air de l'armée belge dans le demi-siècle à venir. Le Rafale, pour lequel la France avait émis une proposition de partenariat stratégique hors appel d'offres, n'a pas été véritablement pris en considération, comme l'avait confirmé Charles Michel, alors Premier ministre. Le jeu s'est donc joué entre l'Eurofighter et le F-35, par les Etats-Unis. D'après les informations émanant du ministre belge de la Défense, ce dernier l'a emporté après l'évaluation de sept critères : co?t total du bien (33 ), capacité d'engagement opérationnel (21 ),partenariat et collaboration militaire (16 ), protection des intérêts essentiels de sécurité (10 ), potentiel de croissance et d'évolution (8 ), facilité d'utilisation et ? déployabilité ? (6 ), appui opérationnel et technique (6 ). Sur un plan opérationnel, l'offre de Lockheed Martin a fait la différence sur la furtivité, la capacité à contribuer à la dissuasion nucléaire américaine et la flexibilité opérationnelle d'un appareil équipant déjà de nombreuses forces aériennes dans le monde.
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