Sur les vingt réalisations orbitales enregistrées le mois dernier à travers le monde, sans surprise, quinze reviennent aux frères ennemis : huit pour les états-Unis (dont cinq signées SpaceX) et sept pour la Chine (dont six sur Longue Marche). La Russie maintient son rang, avec trois missions (dont deux strictement militaires). S'ajoutent un lancement néo-zélandais (que d'autres observateurs attribuerorit aux états-Unis), et un lancement indien, qui placent la Nouvelle-Zélande et l'Inde devant l'Europe (si l'on considère comme Russe le vol de Soyouz réalisé depuis la Guyane en février dernier). On remarquera une diversité de missions et un nombre élevé de lancements visant des orbites moyennes et géostationnaires, en plus de la Lune. Les vols habités ont pour leur part mobilisé quatre lanceurs, pour expédier des ravi-tailleurs automatiques Cygnus et Dragon vers la Station spatiale internationale, et poursuivre l'occupation permanente de la grande station chinoise, qui a vu l'arrivée d'un cargo automatique Tianzhou, puis du vaisseau habité Shenzhou 15. à noter qu'à l'occasion du déploiement sur orbite polaire du satellite de météorologie JPSS 2 de la Noaa, la NASA a testé un bouclier de décélération gonflable de 6 m de diamètre (fabriqué en fibre céramique), dénommé Loftid (Low Earth Orbit Flight Test of an Inflatable Decelerator). Il a été récupéré avec succès dans l'océan, près d'Hawa?, après environ 30 minutes de rentrée atmosphérique. Mais le mois de novembre 2022 restera surtout dans les annales comme celui au cours duquel a eu lieu le vol inaugural du lanceur lunaire SLS (Space Launch System) de la NASA, et le premier envoi vers la Lune de la capsule Orion (équipée d'un module de service européen).
展开▼
