Le Plateau fertile de Roubaix accueillera le 4 mai prochain sa première presse numérique. Baptisée Monna Usa par son fabricant, Epson, elle est la huitième implantée sur le territoire fran?ais, après notamment celle de l'éditeur de tissus d'ameublement Olivades ou encore celle d'Apf, l'atelier d'impression développé par l'Association des paralysés de France, sans omettre Petit Bateau, qui a investi récemment dans cet outil pour ses collections de vêtements aux motifs colorés. Même si l'actualité récente d'Epson s'annonce particulièrement riche, le marché reste encore bien timide. ?Seuls 3 des tissus imprimés dans le monde le sont en numérique, remarque Fran?ois Le Bas, responsable du marché industriel chez Epson France. Toutefois, le marché progresse régulièrement et devrait conna?tre un coup d'accélérateur avec la mon-tée en puissance du Made in France dans le secteur de la mode.?L'impression numérique a longtemps été décriée, les professionnels des technologies classiques lui reprochant le manque de finesse des motifs, des coloris ternes déclinés dans des palettes restreintes ou encore des cadences de production trop lentes. Des critiques peu justifiées au regard de l'évolution des techniques. Certains professionnels ont fait fi de ces affirmations pour se lancer dans des productions numériques dès 2012, à l'image de Carré blanc. La marque de linge de maison développe des motifs multiples et variés, avec une définition qui n'a rien à envier aux procédés classiques.
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