Depuis le mois d'avril, la Chine a entamé l'assemblage sur orbite basse d'une grande station orbitale modulaire innovante, la CSS (Chinese Space Station),qui doit être achevée d'ici la fin 2022 et qui s'apprête déjà à accueillir un second équipage pour un séjour de longue durée (cf. AC n° 2750). L'Inde, même si elle a pris un retard important du fait de la crise sanitaire, s'est résolument engagée dans un ambitieux programme de vols habités, autour d'une cabine triplace baptisée Gaganyaan (cf. AC n° 2606). Aux Etats-Unis, le transfert vers l'industrie privée de la desserte de la Station spatiale internationale a ouvert une nouvelle voie dans le tourisme orbital, inaugurée le mois dernier avec le vol Inspiration4, 100 privé et permettant l'envoi autour de la Terre d'équipages ? amateurs ? (cf. AC n~(os) 2749 et 2750) - en attendant des séjours réguliers de touristes sur l'ISS à partir de l'an prochain, notamment avec les missions Axiom. En Russie, l'accueil de passagers payants à bord du Soyouz reprend, à l'image de l'envoi sous quinzaine d'une actrice et d'un réalisateur de film. C'est toute une activité économique sur orbite basse, appelée LEO Hub (carrefour sur orbite terrestre basse), qui se dessine actuellement. Et l'Europe dans tout cela ?
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