Pour certains experts, la société aéroportuaire espagnole Aena est la mieux placée pour sortir de la crise plus vite que ses concurrents européens. Pour une raison toute simple : son exposition très réduite aux marchés africain, asiatique et latino-américain, qui ne généraient que 5 du trafic total de ses aéroports avant la crise. Alors que cette part était près de 12 pour l'allemand Fraport et même de 21 pour le fran?ais ADP. Ce qui était une situation de faiblesse pour Aena avant la pandémie est devenu un atout. D'autant que le rythme des campagnes de vaccination en Europe fera que seulement 38 de la population européenne aura été vaccinée à la fin 2021, freinant tout redécollage du trafic long-courrier. Pour répondre à la demande croissante d'activités sur orbite, à l'utilisation des ressources in situ et à l'exploration lointaine, l'UKSA (l'Agence spatiale britannique) et le motoriste britannique Rolls-Royce se sont associés pour examiner le potentiel d'un vaisseau spatial propulsé par des moteurs atomiques, et notamment évaluer si une telle technologie pourrait accélérer les voyages dans l'espace. Certaines études estiment en effet que des moteurs atomiques se montreraient deux fois plus efficaces que les moteurs chimiques qui équipent actuellement les lanceurs spatiaux. Ainsi, il pourrait être envisagé de rejoindre la planète Mars en trois ou quatre mois seulement, soit la moitié du temps du voyage le plus rapide possible actuellement.
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