Pour une entreprise ou une collectivité, réduire la consommation énergétique nécessite un certain cocktail de compétences, celles d'un réfèrent énergie. Depuis le lancement du plan de sobriété par la Première ministre, Elisabeth Borne, en octobre 2022, citoyens, entreprises et collectivités doivent tous participer à baisser leurs consommations énergétiques de 10. Cet effort de réduction n'est pas anodin : appuyer sur un interrupteur ou tourner un bouton ne suffit pas. Il passe presque toujours par un véritable audit des capacités de consommation des divers équipements et par une ma?trise des leviers d'efficacité énergétique correspondants. La connaissance des normes et de la réglementation en vigueur mais également des aides disponibles en constitue un autre prérequis. Une complexité face à laquelle un grand nombre d'entreprises, plus particulièrement de PME, étaient désarmées. Il leur a fallu acquérir ces compétences en externe, par le biais de cabinets de conseil ou de services ou former leurs équipes en interne. Depuis juillet 2018, l'Agence de la transition écologique (Ademe) et l'Association technique-énergie-environnement (ATEE) portent un dispositif déformation pensé exactement pour répondre à ce second cas : le programme Proréfei. ?à l'origine, il s'agissait d'inciter les industriels et le secteur tertiaire à former le personnel de leurs entreprises à prendre en charge leurs consommations énergétiques et à savoir comment les réduire, souligne Jean-Marc Piatek, chef du département ma?trise de l'énergie de l'ATEE et pilote du programme Proréfei. S'il est antérieur au plan de sobriété ou même à la popularisation de ce terme, ce programme s'inscrit aujourd'hui parfaitement dans cet objectif. ? Il représente aujourd'hui le principal outil pour que les entreprises et les collectivités se dotent d'un réfèrent énergie ou sobriété au sein de leur service.
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