Le 2 mai, la société d'origine néo-zélandaise Rocket Lab (américaine depuis 2020) a effectué le troisième lancement de l'année de son microlanceur Electron (après ceux des 28 février et 2 avril), accumulant désormais 23 succès sur 26 tentatives. Le décollage est intervenu à 22 h 49 UTC depuis le pas de tir LC-1A, le premier site de lancement de Rocket Lab installé sur la péninsule de Mahia, sur la c?te-est de l'?le du Nord. La mission a permis de placer sur orbite héliosynchrone, à environ 520 km d'altitude, 34 charges utiles provenant d'opérateurs commerciaux allemand (TRSI), américains (Acme AtronOmatic, E-Space et Swarm Technologies, via le fournisseur de services de lancement Spaceflight pour le troisième), britannique (Alba Orbital), finlandais (Aurora Propulsion Technologies), fran?ais (Unseenlabs) et néo-zélandais (Astrix Astronautics). Ces satellites permettront de surveiller la pollution lumineuse, de démontrer la technologie d'élimination des déchets spatiaux, d'améliorer la puissance des petits satellites, de valider la technologie des satellites durables et de permettre la surveillance maritime (avec le septième microsateUite de la startup bretonne Unseenlabs, BRO 6, dédié à la géolocalisation radiofréquence des navires depuis l'espace). Capable d'embarquer 300 kg sur orbite basse ou 200 kg sur orbite héliosynchrone, Electron a ainsi déployé un total de 146 satellites sur orbite basse depuis son premier vol en mai 2017.
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