L'idée peut para?tre simpliste : puisque les activités humaines ont conduit à faire exploser les concentrations de dioxyde de carbone (CO_2) dans l'atmosphère, pourquoi ne pas le retirer et enfouir tout ce carbone sous terre? Si dans les faits l'opération est complexe, universitaires et industriels s'y intéressent néanmoins de plus en plus. Les travaux se multiplient, aiguillonnés par les conclusions des rapports du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (Giec) : oui, la capture directe dans l'air (DAC selon l'acronyme anglais) pourrait aider l'humanité de rester en dessous des 1,5 ℃ d'augmentation de la température mondiale depuis les débuts de l'ère industrielle. L'?il sombre et le ton assuré, Christoph Beutt-ler a arpenté les couloirs de la COP26 à Glasgow (Royaume-Uni) début novembre pour pousser ses pions. Le chef de la politique climat de la société Cli-meworks est venu vendre la technologie développée en Suisse. Les photos de ses énormes ventilateurs aspirant l'air intriguent. Il y aurait donc une technique pour faire baisser les 415 parties par million (molécules de CO_2 dans un mètre cube d'air) qui ont déj à généré une hausse globaledel,l℃?? Les deux fondateurs de la société, Christoph Gebald et Jan Wurzbacher, ont mis au point en 2009 un matériau qui ne capte que le CO_2 et qu'ils ont breveté. Leur société est un spin-off, une émanation de l'école polytechnique fédérale de Zurich ?, raconte Christoph Beuttler.
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