Portée par ses effets bénéfiques pour la santé et sa praticité de consommation, la myrtille affiche une croissance insolente de 15 % chaque année, qui pousse la filiere francaise a se structurer et a développer de meilleures variétés.Offrant naturellement qualité de sol et climat adéquats, les Landes de Gascogne sont devenues une zone de culture de prédilection de la myrtille arbustive.Le Val de Loire et le Grand Est sont les deux autres bassins historiques de production de cette baie, dont la culture se répartit sur 480 ha et plus de 600 exploitations (dont 2 % représentent 52 % des surfaces). Avec une production stable depuis dix ans, s’établissant autour de 2 700 tonnes par an, la myrtille francaise ne couvre que 17% de sa consommation nationale. Encore ridicule, cette derniere s’établit avec peine a 150 g par an et par habitant (contre 1,3 kg aux Etats-Unis), mais est véritablement a la hausse. Pour faire face a cette demande grandissante, 9 900 t de myrtilles doivent etre importées chaque année (contre a peine 3 0001 il y a dix ans), notamment en provenance d’Espagne (5 6001), du Maroc (1 900 t), du Portugal (500 t) etdu Pérou (500 t). En ordre de marche depuis plusieurs années, la filiere francaise a troqué en mars 2022 son statut de syndicat pour un statut associatif. >, explique Caroline Barbier, présidente de l’Association des producteurs de myrtilles de France qui, avec 70 producteurs adhérents, représente entre 25 et 30 % de la production nationale. Produite en France de juin a septembre, la myrtille francaise ne représente que 41 % des volumes en juillet-aout. >
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