Alors que Willie Walsh, directeur général de l'IATA (Association internationale de transport aérien), exhorte déjà depuis plusieurs semaines les états, notamment européens, à lever les interdictions de voyages ou les mesures de restrictions aux frontières pouvant sub- sister après la survenance du variant Omicron, très conta- gieux mais bien plus bénin que les variants précédents, c'est l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), elle-même, qui est venue récemment abonder dans son sens. Alors que le variant Omicron a entra?né des restrictions iné- dites en Europe, notamment en Italie et en Autriche, y compris les vaccinés, et que le passeport vaccinal est exigé pour entrer aux états-Unis, au Canada et en Finlande notamment et que l'Australie et la Nouvelle- Zélande sont toujours fermés aux arrivées internationales, l'OMS a récemment rendu publiques des recommandations de son Comité d'urgence du Règlement sanitaire internatio- nal. Il est, notamment, recom- mandé de ? lever ou d'assouplir les interdictions de circulation internationale car elles n'ap- portent aucune valeur ajoutée et continuent de contribuer au stress économique et social des états parties ?. L'OMS considère aussi que la mise en oeuvre d'in- terdictions générales de voyager, comme l'obligation vaccinale, ? n'est pas efficace pour suppri- mer la propagation interna- tionale ?. Le comité invite les états à adopter ? une approche fondée sur le risque pour faci- liter les voyages internationaux en levant ou en modifiant les mesures, telles que les exi- gences en matière de tests et/ ou de quarantaines, conformé- ment aux directives de l'OMS ?. Cette exigence n'est pas nou- velle puisqu'on la retrouve dans l'ensemble des communications du Comité depuis janvier 2021, date de début des campagnes de vaccination.
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