Vous nous voyons comme un séduisant célibataire qui a de nombreux prétendants ?, déclarait à la mi-novembre 2021,1e président exécutif d'ITA Airways,Alfredo Altavilla, dans une interview accordée au journal allemand Handelsblatt, précisant que le prétendant devait être ?beau et riche ?.Depuis cette date, le processus de privatisation du successeur d'Alitalia suit son cours, tandis qu'ITA Airways, qui a démarré ses activités en octobre dernier, poursuit l'intégration de nouveaux avions dans sa flotte et l'extension de son programme de vols. Le 24 mars, le Trésor italien a annoncé, selon l'agence de presse Reuters, avoir choisi Equita, et Gianni Origoni comme conseillers financiers et juridiques pour la vente de participations dans ITA Airways, qui est toujours détenue à 100 par l'état italien. Rappelons que l'état italien a la possibilité d'injecter 1,35 Md€, sur trois ans, dans le nouveau transporteur, comme il a été convenu avec les autorités européennes. Plus précisément, après une injection initiale de 700 M€ de fonds publics en 2021, ITA Airways devrait bénéficier de deux autres augmentations de capital en 2022 et 2023, pour atteindre 1,35 Md€. En février,le gouvernement a approuvé un décret énumérant les moyens de vendre ITA Airways aux éventuels repreneurs, selon une procédure ouverte et basée sur le marché. Quant au calendrier, maintenant que ITA Airways a bien pris son envol, le gouvernement a l'air de vouloir prendre son temps et de garder la porte ouverte à tous les candidats potentiels.
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