Avec le grand retour de la consigne, qui a failli mettre fin à la bouteille plastique, sous prétexte que le réemploi avait un impact moindre sur l'environnement que le recyclage, on peut dire sans se tromper que tout devient tendu dans la filière, ne serait-ce que parce que rien n'est aussi simple qu'il n'y parait, évidemment. La bonne volonté ne résout pas tout. Le verre est resté la référence dans le CHR, mais parce que les flux y sont encadrés et surtout réguliers et dans les deux sens. La consommation des ménages est moins linéaire et nécessite une logistique supérieure, ne serait-ce que parce dans les centres-villes par exemple la place manque pour stocker les bouteilles vides, sans parler de la gêne pour le voisinage à la livraison et à l'enlèvement! Et pourtant il va bien falloir continuer à trouver des solutions pour éviter l'à-peu-près de la poubelle verte, qui reste encore la plus belle réussite du geste de tri des dernières décennies. Oui, il y a un risque de ras-le-bol, donc d'explosion, comme dans d'autres secteurs, mais il y a, on le voit dans tous les salons, des défis qui sont relevés et des solutions qui émergent. Et c'est tant mieux. Ce sera d'ailleurs le thème du Colloque Liquides & Conditionnement qui aura lieu à Paris le 6 juin prochain. A vos agendas.
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