Sur une ligne touristique de 13 kilomètres, près de Neustadt an der Weinstra?e près de la frontière fran?aise, sinueuse et comportant des petites gares et des passages à niveau, Thalès fait circuler un autorail racheté en 2014, pour tester les outils qui permettront d'automatiser les trains. Une équipe essentiellement franco-allemande y travaille. Le groupe participe avec d'autres fournisseurs de technologies à des programmes menés en particulier par la SNCF et la Deutsche Bahn tout en développant ses propres solutions. L'idée est de ma?triser toute la palette de l'automatisation des trains qui va de l'assistance à la conduite jusqu'à l'autonomie totale sans personnel à bord. Sont déjà ma?trisés la partie navigation, l'observation à l'extérieur du train, la détection d'obstacles et les systèmes embarqués qui gèrent la vitesse, l'accélération, le freinage et la cybersécurité. Actuellement des tests sont menés pour améliorer la distance de détection des obstacles sur la voie, pour permettre de rouler plus vite, en la portant de 200 m à 1,5 km et pour affiner la localisation du train dans les montagnes et les tunnels. Parallèlement, leséquipesdeThalès travaillent sur la détection des mouvements à l'intérieur du train. Il s'agit de mettre au point un système d'information en temps réel sur la fréquentation et de repérer, par exemple, un passager endormi qui risquerait de se retrouver au dép?t. Les voyageurs sont anonymisés, transformés en silhouettes sur l'écran de contr?le pour étudier la détection automatique des incidents afin que le véhicule donne rapidement l'alerte le cas échéant. L'interprétation des gestes reste compliquée et n'est pour l'instant qu'au stade de la recherche.
展开▼